Le terrain
Il y a des moments,
Il y a des odeurs,
Il y a des instants,
Qui font battre mon cœur.
Qu’il est bon d’arriver au bord du terrain,
Mon appareil à la main
Pour les regarder arriver,
Pour les regarder s’échauffer.
Il y a dans ces mêlées l’attente du ballon,
Il y a dans ses plaquages l’intention d’avoir le ballon,
Et leurs regards se fixent,
Leurs muscles se durcissent.
A cet instant je fixe,
Ces images d’un instant,
Qui rendent immortels ces moments,
Et qui limites les risques.